Blockchain : la Suisse est positionnée sur une des dix technologies stratégiques pour 2018

Cette technologie transforme aujourd’hui la finance, mais bien d’autres applications sont expérimentées (gouvernement, santé, distribution du contenu, supply chain…). Gartner indique cependant que de nombreuses technologies de chaînes de blocs sont « immatures, non-éprouvées et non-réglementées ».  L’application de la technologie blockchain exige « une compréhension claire de l’opportunité d’affaires, des capacités et des limites de la blockchain, une architecture de confiance et les compétences de mise en œuvre nécessaires ».

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La Suisse encadre les ICO

La Crypto Valley Association, qui défend et promeut les intérêts de l’écosystème des nombreuses start-up basées dans la région de Zoug et spécialisées dans le domaine de la cryptofinance et des technologies blockchain. Par la voix de son président Oliver Bussmann (ex-CIO d’UBS), l’association a reconnu le besoin d’encadrer les ICO et a rappelé travailler en ce sens, depuis début septembre, avec la mise au point d’un code de conduite.

La Suisse se profile comme leader dans les innovations blockchain

Mais un autre état multiplie les initiatives dans la blockchain : la Suisse. La technologie derrière le bitcoin a plusieurs points communs avec ce petit pays aux 8 millions d’habitants. Le plus significatif est la décentralisation. Chacun des 26 cantons suisses dispose de sa propre constitution et de son propre parlement. Ils sont responsables de plusieurs domaines comme l’éducation, la police, les hôpitaux ou encore la fiscalité.

La Suisse a choisi de s’intéresser particulièrement aux crypto-monnaies, le cas d’usage le plus répandu de la blockchain. La ville de Zoug en a fait son cheval de bataille. Située au sud de Zurich, cette commune accepte le bitcoin comme moyen de paiement pour ses services publics. Pour le moment, le montant des transactions ne peut pas excéder les 200 francs suisses (174 euros). Décentralisation oblige, le conseil municipal a pris cette initiative sans en demander l’autorisation à la capitale suisse. Si le test est un succès, la ville pourrait augmenter les montants acceptés et élargir le champ de l’expérience en 2018.

Sources : Journal du NetICT JournalBlog du modérateur

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