Pour ce premier événement de l’année, plus de 40 personnes se sont déplacées au Geneva Centre for Security Policy. M. Gagik Sargsyan et M. Pierre Besson sont venus nous parler de la due diligence, soit de la loi des obligations de diligence à l’égard de leurs clients (identification, clarification) qu’appliquent les intermédiaires financiers, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Ce travail d’analyse de données peut maintenant être optimisé par l’intelligence artificielle mais ne va jamais, selon M. Gagik Sargsyan, remplacer l’être humain. En effet, les données peuvent être raffinées grâce à cette dernière, mais ce serait la surestimer de penser qu’elle pourrait remplacer l’être humain. Les tâches se redistribuent peu à peu et le travail devient de plus en plus efficient.

En Suisse, la loi sur la protection des données étant floue, les entreprises ne délivrent pas facilement les données. Lorsqu’il y a un accès à ces données, il faut encore trouver ce qu’elles possèdent et être finalement capable de comprendre leur sens. Cette question de due diligence demande également une attention particulière lorsque les fonds proviennent de crypto monnaies. Celles-ci sont gérées par des blockchains, dont le transfert des données est décentralisé. Cela rend les crypto monnaies très sûres mais rend aussi difficile l’accès à leur origine. Les personnes en possession de ces monnaies sont donc considérées comme des clients plus risqués. Chaque crypto monnaie a ses spécificités et doit donc être analysée par des experts, ce qui ne facilite pas la tâche.

Après l’intervention des deux invités ainsi que les questions des participants, la soirée s’est terminée par un moment convivial de networking autour d’un cocktail.