Conférence Swissintell – Cybersecurity Technologies: An overview of trends in Switzerland and abroad du 2 décembre 2021 au CYD Campus

Lors de notre dernier événement du 2 décembre 2021 au Cyber-Defence Campus (CYD), notre stagiaire nous a présenté les projets qu’elle a mis en place durant son stage d’été, puis les participants ont pu, en avant-première, assister à la présentation du rapport « CYBERSECURITY TECHNOLOGIES: An overview of trends in Switzerland and abroad » par Michael Tsesmelis suivi par des explications détaillées sur la manière d’évaluer les technologies en matière de cyberdéfense par le Dr. Dimitri Percia David.

Swissintell - Event 2.12.21

Durant la première partie, Dr. Alain Mermoud – président de Swissintell – a donné quelques nouvelles de l’association en révélant les futurs événements planifiés (visibles dans l’onglet Events sur notre site) puis Amina Bouslami – qui a effectué son stage de juillet à octobre chez Swissintell – nous a présenté les résultats des différents projets qu’elle a réalisés, notamment : un tableau de bord, visible sur la plateforme netvibes, mettant en valeur la mise en place d’une veille sur 3 thématiques ( « faire de la veille », « la protection des données » et « les cyber menaces »), ainsi qu’une vidéo de présentation de l’association Swissintell qui sera utilisée à des fins de promotion.

Swissintell - Event 2.12.21

Dans la deuxième partie, Michael Tsesmelis – étudiant en gestion et data science – nous a présenté le rapport « Cybersecurity Technologies An Overview of Trends & Activities in Switzerland and Abroad » auquel il a contribué. Ce document vise à informer un large public s’intéressant à la cybersécurité, des activités du CYD. Le rapport aborde plusieurs points. Il présente, tout d’abord, le contexte politique ainsi que les plus importantes technologies émergentes en matière de cybersécurité en Suisse avant de se focaliser sur 5 technologies en particulier : la 5G, le Big Data, le Machine Learning, la Blockchain et le contact tracing. Toute une section vise ensuite à expliquer comment ces différentes technologies sont analysées dans leur utilisation sur le marché. Pour finir, une présentation des différentes collaborations et des startups présentes en Suisse est faite. Une partie est également dédiée aux emplois.

Swissintell - Event 2.12.21

Durant la troisième partie, Dr. Dimitri Percia David – chercheur post-doctorant au CYD Campus – nous a donné des explications plus détaillées au sujet d’une partie du rapport qui présente son travail, à savoir la manière d’évaluer les technologies en matière de cyberdéfense. Il a tenté de vulgariser, autant que possible, le langage très technique de ce domaine, afin de le rendre accessible à un large public. Il nous a notamment expliqué que deux variables sont utilisées pour évaluer les technologies en vue de les acquérir pour la cyberdéfense : le développement des technologies et l’attention portée à la sécurité de ces mêmes technologies. L’objectif de sa recherche est de trouver de quelle manière une technologie est susceptible d’évoluer, afin d’avoir des modèles qui aideraient à évaluer et prévoir le développement de futures technologies. Sa présentation est disponible sur le site de Swissintell dans l’espace réservé aux membres.

Swissintell - Event 2.12.21

La conférence s’est terminée sur un temps de questions/réponses, puis les participants ont pu s’entretenir autour d’un buffet pour terminer cette année particulière.

Swissintell - Event 2.12.21

En Suisse, la cyberdéfense s’appuie aussi sur le soutien et l’implication des start-up

RUAG lance un nouvel appel à candidatures pour son programme d’accélération visant entre autres à renforcer la cybersécurité de la Suisse. De son côté, l’armée a désigné le vainqueur de son Cyber Startup Challenge 2021: la start-up zurichoise Decentriq. Cette dernière va pouvoir tester sa solution dans l’environnement réel du DDPS.

Decentriq remporte le Cyber Startup Challenge 2021

La collaboration avec les jeunes entreprises innovantes est aussi un axe sur lequel mise le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Ce dernier a récemment organisé le Cyber Startup Challenge 2021, remporté par les Zurichois de Decentriq. La start-up avait participé ce printemps au Digital Meet-up pour présenter sa plateforme aux CIO du Digital Circle. Spécialisé dans l’informatique confidentielle, Decentriq propose une plateforme cloud qui permet aux entreprises de combiner, analyser et partager des informations sensibles tout en maintenant leur confidentialité. Avec cette victoire, la start-up gagne également un mandat pour tester sa solution dans un environnement réel du DDPS dans le cadre d’une preuve de concept.

A noter que Decentriq n’a pas seulement taper dans l’œil de l’armée suisse. La jeune pousse zurichoise avait notamment fait partie des plus de vingt start-up retenues pour l’an passé pour la deuxième édition de l’accélérateur Tech4Trust. La troisième édition est d’ailleurs lancée aujourd’hui lundi 4 octobre 2021. Trente jeunes pousses ont été sélectionnées. Dont Logmind, lauréat du Digital Award de la meilleure start-up en 2020.

Source : ICT Journal

Une start-up valaisanne veut révolutionner les enquêtes criminelles

La société OrphAnalytics propose une technologie innovante dans la stylométrie, qui relève l’empreinte statistique laissée par chacun dans sa manière d’écrire. Utilisée pour la première fois dans une enquête criminelle, l’affaire Grégory en France, cette méthode fait polémique. L’Ecole des sciences criminelles de Lausanne a lancé une recherche sur sa fiabilité, a appris la RTS

La stylométrie, en elle-même, n’est pas nouvelle. Il y a longtemps que des linguistes disséquent le style, la syntaxe d’un texte pour l’attribuer à tel ou tel auteur. Le recours à la stylométrie dans le domaine judiciaire est par contre balbutiant, avec de rares exemples aux Etats-Unis. En Europe, la petite société valaisanne OrphAnalytics fait figure de pionnière.

Elle a développé de puissants algorithmes capables de disséquer l’ADN laissé par chacun dans un texte, même sur de très courts passages. Et pour la première fois, la start-up opère au niveau de la justice pénale. Le patron Claude-Alain Roten refuse de le confirmer, mais il est établi que c’est bien lui “l’expert suisse” que la justice française est allée chercher pour tenter de savoir qui se cache derrière le corbeau de l’affaire Grégory.

Source : RTS Info