La sécurité de la Suisse 2020 – Rapport SRC / Sicherheit Schweiz 2020 – Bericht NDB

La politique internationale en matière de sécurité est aujourd’hui marquée par les rivalités entre plusieurs acteurs qui veulent gagner en influence. Dans ce contexte, les capacités d’anticipation et d’identification précoce du Service de renseignement de la Confédération (SRC) jouent un rôle prépondérant, afin de déceler à temps les menaces et les évaluer, pour ensuite prendre les mesures préventives qui s’imposent. Le rapport annuel du SRC présente les principales évolutions de la situation du point de vue du renseignement.

Source et rapport en français : admin.ch

Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) observent une augmentation significative des cyberattaques contre les intérêts nationaux, en Suisse et à l’étranger. C’est l’un des principaux constats du rapport de situation «La sécurité de la Suisse 2020». Le SRC consacre en outre un chapitre aux cybermenaces visant les infrastructures critiques, qui pourraient notamment faire l’objet d’attaques à des fins d’espionnage industriel. Les attaquants – souvent des acteurs étatiques – volent des secrets de fabrication, des brevets ainsi que des informations relatives à des projets de fusion, de reprise d’entreprise, d’implantation sur le marché ou d’investissements.

Source : ICT Journal

Die internationale Sicherheitspolitik ist heute vom Ringen verschiedener Akteure um Einflusssphären geprägt. In diesem Kontext spielen die Fähigkeiten der Antizipation und Früherkennung des Nachrichtendienstes des Bundes (NDB) eine führende Rolle. Es gilt Bedrohungen rechtzeitig zu identifizieren und zu beurteilen sowie anschliessend die notwendigen präventiven Massnahmen zu ergreifen. Der Jahresbericht des NDB stellt die wichtigsten Lageentwicklungen aus nachrichtendienstlicher Sicht vor.

Quelle und deutscher bericht : admin.ch

Bilan du Service de Renseignement de la Confédération par Jean-Philippe Gaudin

Mr. Jean-Philippe Gaudin sera présent lors du prochain événement Swissintell. N’hésitez plus, les places sont limitées !

Nommé au poste de directeur du Service de renseignement de la Confédération (SRC) il y a dix-huit mois par le conseiller fédéral Guy Parmelin, Jean-Philippe Gaudin veut imposer son rythme. Le militaire de carrière sait se montrer ferme face aux Etats qui nous espionnent, à commencer par la Russie. Mais il veut aussi renforcer ses moyens de recherche sur l’extrémisme violent en Suisse. Il appuie pour cela une révision de la loi sur le renseignement (LRens) afin de mettre sur pied d’égalité menaces extérieures et menaces intérieures. Il s’en explique pour la première fois lors d’un entretien qui s’est tenu dans son bureau.

Source : Le Temps

Interrogé sur les principaux défis du SRC, Jean-Philippe Gaudin cite le terrorisme islamiste radical. «Il peut nous frapper n’importe quand. Il n’a pas disparu avec le califat, bien au contraire». La menace reste, selon lui, identique depuis 2015, c’est-à-dire élevée. Mais depuis les attentats de Paris, les services de renseignements dans le monde entier échangent désormais beaucoup plus leurs informations. Tous en Europe ont d’ailleurs massivement augmenté leurs effectifs. En Suisse aussi puisque le SRC, qui compte actuellement 314 plein temps, a obtenu 100 postes de plus.

Les opérations d’influence constituent également un défi important à l’heure de l’espionnage 2.0. Le système électoral fédéraliste est préservé, selon le chef du SRC. En revanche, il voit une menace pour les initiatives et les référendums. Il évoque en particulier l’achat des nouveaux avions de combat. «Dans ce cas précis, nous allons observer s’il n’y a pas d’intention belliqueuse d’un État tiers. Nous mettrons des moyens pour aider la Chancellerie fédérale afin que le référendum se passe dans les règles de l’art», déclare-t-il. De manière générale, les priorités actuelles du SRC en matière d’espionnage sont la Russie et la Chine.

Source : 24 Heures

Mr. Jean-Philippe Gaudin sera présent lors du prochain événement Swissintell. N’hésitez plus, les places sont limitées !

Guerre de l’information et politique : quelles conséquences pour la sécurité de la Suisse ? par Kilian Cuche

Guerre de l’information, guerre hybride… ces termes sont utilisés pour redéfinir ce que sont devenus les conflits du 21 ème siècle. Les moyens ont changé, mais les objectifs restent les mêmes : imposer sa volonté que cela soit par la force, la persuasion ou la déstabilisation politique.

RMS-2019-06.br-Cuche

Source : Revue Militaire Suisse