Réseaux sociaux, Social Engineering & Darknet : quels sont les risques pour les entreprises et comment les gérer ? – Event Archive

La 1ère conférence de cette année a réuni une quarantaine de professionnels autour de la question du Social Engineering et de la communication sur les réseaux sociaux. C’est avec attention que les participants ont écouté les interventions de Stéphane Koch, Vice-Président d’High-Tech Bridge, d’Alberto De Pascali, Senior Information Security Professional chez Swisscom et de Me Sébastien Fanti, préposé cantonal à la protection des données en Valais.

Notre vice-président Alain Mermoud a tout d’abord ouvert la soirée en nous donnant des nouvelles de l’association. Elles ont été suivies d’une présentation de notre nouveau partenaire, le Geneva Center for Security and Policy Studies (GCSP) par le colonel William Gargiullo.

La première partie, tenue Stéphane Koch  a majoritairement traité des méthodes et outils de social engineering. A ce titre Stéphane a présenté des outils tels que Kali Linux, outil de test de pénétration et d’intrusion, permettant de mettre à jour les vulnérabilités et failles d’un système. Il a notamment insisté sur les mesures que les entreprises devraient prendre pour se protéger au mieux de manière simple : photocopieurs modernes avec effacement des données, destructeur de documents. Il a rappelé que si on peut avoir confiance n son entourage, cela ne s’étend pas nécessairement à l’utilisation de son informatique.

Alberto de Pascali a pris le relai, présentant la surveillance du darknet par Swisscom. Il a expliqué la valeur de qu’il y a à scanner le Dark Net. Cela permettrait en effet, d’éviter les fraudes de ses clients et les coûts que cela engendre (notamment les fraudes à la carte de crédit). Swisscom accompagne ses clients de manière proactive : veille des équipements, données, systèmes des entreprises ; device management ; security management ; Analytics ; SOC ; CSIRT.

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Me Sébastien Fanti a continué le débat sous l’angle du droit des employés à communiquer sur les réseaux sociaux. Selon lui, tout le monde devrait être présent sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pour protéger son identité. Cependant, il existe des risques liés à cette présence : bad buzz, mauvaise gestion des informations…

Il n’est, en principe pas légal de googler des individus. L’article 8 sur la vie privée de la loi de protection des données permet aux individus de réclamer leurs données personnelles. Si une entreprise refuse, elle risque des poursuites. Les entreprises doivent communiquer toutes les données et les informations sur l’origine de ces données. Les entreprises doivent veiller au respect des données des employés sous peine de sanction.

Les employés ne seront jamais considérés comme responsable des bad buzz ou de la mauvaise gestion de l’information. Il est stratégique de ne pas laisser la gestion de la communication sur les réseaux sociaux de l’entreprise à un employé.

Réseaux Sociaux, Social Engineering, et Darknet : quels sont les risques pour les entreprises et comment les gérer ? – Genève 25.01.2018

En janvier 2016, la société française BRM mobilier a dû être mise en faillite après avoir été victime d’une “arnaque au Président” d’EUR 1,6 million. Les informations qui ont été utilisées pour attaquer cette société ont été basées sur une démarche de Social Engineering. 44 personnes ont perdu leur emploi.

Il est donc primordial de connaître les risques liés à une utilisation non maîtrisée des médias sociaux en entreprise, ainsi que la manière dont ses collaborateurs s’y expriment, ou ce qu’ils y publient. Ne serait-ce que pour éviter que vos concurrents ou des personnes mal intentionnées n’aient accès à des informations sensibles de votre organisation et ne portent atteinte à votre réputation. Dans le domaine des informations sensibles, le Darknet, peut représenter une source potentielle d’informations sensibles concernant les entreprises, leurs employés ou dirigeants. Il est important à ce titre de le prendre en compte, et de l’intégrer dans sa stratégie de réduction des cyber-risques. Il est aussi important d’intégrer les risques juridiques liés aux médias sociaux et à leur utilisation, et d’évaluer les outils et les méthodes pour pouvoir les anticiper, y compris au niveau du contrat de travail.

Jeudi 25 janvier, nous aurons le plaisir d’écouter Stéphane Koch, Vice-Président d’High-Tech Bridge, spécialiste en sécurité de l’information, qui donnera des exemples aussi bien d’ingénierie sociale que de politiques d’utilisation des médias sociaux.

Alberto De Pascali, Senior Information Security Professional, Swisscom, présentera l’importance de l’observation des activités dans le Darknet pour surveiller le “Digital Footprint” d’une entreprise et réduire les cyber-risques.

Un e-juriste devrait rejoindre le panel pour aborder les problèmes liés à la représentation professionnelle des employés d’une entreprise sur les réseaux sociaux, ainsi que le devoir de réserve.

Inscrivez-vous dès à présent sur Eventbrite

Entrée gratuite pour les membres de l’association Swissintell.org

Logo Swissintell.org

 

La participation à cet évènement pour les non-membres est de CHF 50.-, payable sur place, (déductible dans le cadre une adhésion annuelle de CHF 100 comprenant l’entrée aux 4 évènements annuels de l’association).

 

 

Merci de noter que l’événement aura lieu au Geneva Center for Security Policy.

Déroulement de la soirée

18h-18h30 : accueil

18H30-18h45 : nouvelles de l’association

18h45-19h05 : Stéphane Koch

19h05-19h25 : Alberto De Pascali

19h25-19h45: Un-e juriste

19h45-20h15: Débat-questions

20h15-21h:    Apéritif-réseautage

Source : Swissintell.org

Le deep et le dark web, au service de la sécurité économique de votre entreprise

Il est habituel d’entendre parler du deep et du dark web au sujet de la cybersécurité. Ce fut encore le cas en juillet avec la fermeture d’AlphaBay et Hansa, deux des plus grosses plateformes de vente illégale.

Si le deep web, constituant la partie d’internet qui n’est pas répertoriée par les moteurs de recherche, et le dark web, qui quant à lui rassemble une multitude de réseaux privés garantissant l’anonymat des données de leurs utilisateurs, ne sont pas par essence illégaux, ils simplifient la vie de nombre d’auteurs d’activités délinquantes et criminelles, ou d’individus désirant restés discrets. Mais, c’est en outre, à condition de savoir y accéder et de s’y fondre, un espace privilégié pour faire du renseignement. Si les experts de cybersécurité ou les forces de l’ordre peuvent investir le darknet pour percer à jour des commerces illégaux, des trafics de données personnelles ou de cartes bancaires, les entreprises ont elles aussi tout intérêt à s’y intéresser pour assurer la sécurité de leurs affaires et prévenir nombre de risques d’image et physiques.

Source : Journal du Net