Will Facebook influence the 2019 Swiss elections?

Online social network Facebook is allegedly planning to deploy its controversial “I’m a voter” button in Switzerland ahead of parliamentary elections next year. The Swiss authorities have not been officially informed by the US company, according to Swiss media reports.

According to Republik, the election button is to be deployed the week before Swiss elections, scheduled for October 20, 2019, to remind voters to head to the polls. But officials in Bern have not been officially informed, it said.

“The Federal Chancellery has no knowledge of Facebook’s intention to deploy an ‘I’m a voter’ button in Switzerland. Facebook has not contacted us regarding this matter,” René Lenzin of the Federal Chancellery told Republik.

The election reminder button appears on some users’ Facebook profiles, reminding them of their civic duty and showing them which of their friends have already voted. Republik claimed the button had influenced elections in 66 countries.

Regarding the button’s role in next year’s Swiss elections, the Facebook spokeswoman told Republik that nothing had yet been decided and that the company would “establish a dialogue with the officials responsible when the time comes”. She added that the company intends to steer clear of referendums in Switzerland for the time being.

Source : Swissinfo

Krankenkassen spionieren Kunden aus

Bennefeld hat mit einem Onlinedienst der Universität Hamburg für BLICK Webauftritte von Schweizer Krankenversicherern und Gesundheitsportalen untersucht. Die Resultate bezeichnet er als alarmierend: «Es ist erschreckend, wie auf den Webseiten von Schweizer Krankenkassen Besucher ausspioniert werden.»

Von CSS, Helsana bis Groupe Mutuel: Alle verfolgen die User. Spitzenreiter ist die Swica mit 33 Tracking-Progrämmchen. Die eben erst vom Datenschützer wegen ihrer Fitness-App gerügte Helsana hat zwar weniger Webspione, dafür den Hotjar-Tracker, der ganz perfide Nutzerspuren mitverfolgt. Bei den Gesundheitsportalen sticht Gesundheit.ch mit 47 Trackern heraus.

Besonders häufig eingebettet sind Facebook und Google. In der Schweiz ist es im Gegensatz zu Deutschland erlaubt, das Zielgruppen-Tracking von Facebook auf Webseiten zu benutzen, so Bennefeld: «Die Einbindung von Facebook und Google auf Krankenkassen-Portalen ist heikel, weil deren Programme personenbezogene Daten sammeln und damit Geld machen. Besitzt ein Nutzer ein Konto bei dem jeweiligen Dienst, werden diese Daten personenbezogen verknüpft.»

Was sollen die vielen Tracker? Wissen die Kassen überhaupt, was mit den getrackten Daten der Website-Besucher angestellt wird? Die Swica reicht die Fragen weiter: «Gemäss unserer Online-Werbeagentur handelt es sich ausschliesslich um Werbetracking, das auf anonymen Daten basiert», sagt Swica-Sprecherin Silvia Schnidrig. «Es geht darum, sicherzustellen, dass ein User nicht mit Werbung überhäuft wird (Frequenzy Capping), die er bereits gesehen hat und dass ihm vor allem nicht Werbung ausgespielt wird, die er nicht sehen will.»

Source : Blick

Un droit de propriété sur nos données ? Fausse bonne idée – François Charlet

Le texte suivant est extrait du blog de François Charlet :

“Le 15 mars 2018, Fathi Derder (conseiller national PLR) a déposé une initiative parlementaire ayant pour titre “Nos données nous appartiennent”. Pour rappel, une initiative parlementaire consiste à déposer un projet d’acte ou ses grandes lignes. Les travaux législatifs sont ensuite menés par une commission du Conseil national ou du Conseil des Etats.

[…]

Une donnée personnelle, c’est un morceau d’information qui peut servir à identifier uniquement et individuellement une personne. Fathi Derder a raison lorsqu’il déclare que les données personnelles sont un moteur essentiel de l’économie, de nos relations sociales. Il a encore plus raison quand il affirme que nos données personnelles révèlent toute notre vie privée et qu’elles ont une très grande valeur. Encore faut-il savoir auprès de qui elles ont une grande valeur… Le comportement des utilisateurs semble montrer qu’ils n’attachent pas beaucoup de valeur à leurs données, alors que ces mêmes données sont ce que des sociétés comme Facebook et Google ont de plus précieux.

[…]

Bien que j’y sois opposé sur le principe, un droit de propriété sur les données est une proposition que le Conseil fédéral devrait analyser en profondeur. Une étude pluridisciplinaire (juridique, économique, technique) doit être menée pour faire le tour de la question et analyser les implications qu’un tel droit pourrait avoir sur le droit fondamental à la vie privée des citoyens, sur l’économie, et plus généralement sur la démocratie. Une fois n’est pas coutume, c’est une proposition qui semble avoir un soutien de la part de personnes issues de la droite et de la gauche de l’échiquier politique.

Cependant, avons-nous si peu de contrôle sur nos données qu’il faille envisager un droit de propriété sur ces données ? A mon avis, la situation quant aux données ne devrait pas changer. Par contre, c’est par le biais d’une plus grande et plus forte régulation des secteurs économiques qui en font l’usage qu’on donnera aux citoyens un meilleur contrôle sur leurs données. C’est en forçant l’économie à respecter la personnalité des citoyens, à ne pas collecter des quantités d’informations sans le consentement de ces derniers, qu’on permettra aux utilisateurs de mieux maitriser la manière dont ils autorisent des tiers à traiter des informations à leur sujet.

Par cette initiative parlementaire, j’ai l’impression que Fathi Derder cherche à détourner l’attention des autorités sur une autre solution qu’une régulation du marché et des acteurs économiques relativement aux données personnelles. Je lui laisserai le bénéfice du doute à ce sujet.”

Vous pouvez lire le texte complet sur le blog de François Charlet