Swissquote, Vontobel, Falcon et SwissBorg se sont lancés dans les cryptomonnaies. Un secteur d’opportunités, mais où tout reste à définir. Genève peut-elle être une «place d’importance» pour les crypto-monnaies et la blockchain, un centre financier 2.0? C’était le vœu formulé jeudi 12 octobre par Yves Bennaïm, consultant en marketing en ligne, qui représente la Suisse dans les discussions internationales sur un cadre de référence commun (ISO) pour les technologies blockchain.
Les monnaies virtuelles peuvent être qualifiées comme des actifs aux propriétés de moyen d’échange (monnaie), ou comme des “tokens”, sortes de valeurs mobilières qui confèrent différents types de droits: droit d’échanger des biens et services, titre obligataire (dette), ou droit de participation au succès d’une entreprise (rendement basé sur le chiffre d’affaires de la société). Si le token incorpore des droits-valeurs, il est assimilé, lors d’une émission sur le marché (ICO ou Initial Coin Offering), à une valeur mobilière, par exemple à un instrument dérivé.
Source : Bilan
Bulle spéculative ou révolution technologique ?
Ce qui est réellement important dans cette monnaie qu’est le bitcoin, c’est la technologie utilisée, à savoir la blockchain, une base de données dont l’intégrité est préservée par les utilisateurs. Le bitcoin, qui n’est finalement qu’une application de la blockchain, bénéficie de son statut de première cryptomonnaie.
Pour l’heure, il n’existe que 18 millions de bitcoins et l’offre maximale est de 21 millions. Notons également que seulement 0,01% de la population mondiale possède des bitcoins. Si ne serait-ce que 1% de la population mondiale se décide à en détenir, alors le prix de l’actif numérique s’envolera certainement.
Je pense que le bitcoin a de beaux jours devant lui et à Swissquote, nous prenons cette direction. Nous pensons que ceux qui en déclarent la fin n’ont pas encore pris la mesure de la révolution technologique en cours.
Source : Le Temps