Les budgets vont d’abord à l’achat de matériel lourd et la priorité à l’acquisition d’avions de combat. Or, note l’historien Yuval Noah Harari, dans un monde occidental où l’économie ne se fonde plus sur les matières premières mais sur le savoir, la rentabilité des guerres ne justifie plus l’occupation territoriale. Il suffit d’une fraction de seconde pour s’emparer sans risques, par une cyberattaque, de la vraie richesse d’un pays, la connaissance. Cette guerre qui ne dit pas son nom, chaque jour une entreprise suisse au moins en est victime.
Source : Le Temps