Le Parti socialiste aime parler de révolution, mais, en fait, il n’aime pas les révolutions. Il n’aime pas les révolutions industrielles, technologiques, car elles l’obligent à chaque fois à redéfinir la place qu’occupe le travail dans la société. Cela déclenche à chaque fois des tensions très vives entre modernistes et conservateurs. Le vif débat interne qui oppose aujourd’hui l’aile syndicale à l’aile réformiste en est la plus récente illustration.
Source : Le Temps