Aujourd’hui encore, la Suisse reste à la pointe, notamment en termes de conservation et de protection des données. Nos bunkers alpins, transformés en data center, sont presque aussi célèbres dans le monde que les montagnes qui les abritent.
Des sociétés comme Deltalis ou SIAG ont ainsi colonisé les Alpes, tandis que green.ch s’est rabattue sur la plaine zurichoise pour construire sa “banque privée pour les informations numériques” ultrasécurisée. Au cœur des serveurs ronflants dorment quantités de données d’entreprises suisses, mais aussi de nombreuses sociétés européennes.
Des informations souvent confidentielles. C’est donc aussi en cybersécurité que la Suisse a développé ses compétences. Du groupe Kudelski à Sysmosoft, spécialisée dans la sécurisation d’application pour iPhone, de nombreuses sociétés ont misé sur la confidentialité. Encore une fois, l’EPFL se retrouve au centre de la recherche, puisque plusieurs start-up spécialisées dans le domaine ont vu le jour au sein de son Parc scientifique.
En 2013, selon le magazine Bilan, la Suisse comptait ainsi 129’000 m de capacité de stockage de données – soit la sixième plus importante du monde.
Source : RTS Info