Une identité électronique reconnue par l’Etat verra le jour. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de partager les tâches pour la mise en place de ce qui prouvera l’identité d’une personne utilisant des services en ligne.
Source : RTS
Partenariat public – privé
Acheter son billet sur Internet, effectuer ses paiements en ligne ou commander un document officiel: toutes ces démarches requièrent une identification fiable et sécurisée de la personne dans le cyberespace. L’identité électronique reconnue par l’Etat (e-ID) est un moyen de prouver que la personne est bien celle qu’elle prétend être.
Toutefois, le développement et la production des supports de ces éléments d’identité, comme les smartphones ou les cartes bancaires, ne devraient pas être du ressort de l’Etat, estime le Conseil fédéral. Le secteur privé est mieux placé pour le faire.
Il est plus proche des utilisateurs et des technologies du numérique nécessaires, argumente le gouvernement. Le secteur privé est déjà très actif, a rappelé Mme Sommaruga.
Source : 24 Heures
La souveraineté numérique en question
En consultation, l’avant-projet de loi a montré que la nécessité d’un tel instrument est incontestée. En revanche, la manière de la mettre en œuvre suscite un débat nourri. Elle s’avère très complexe. Revenons-en à Félix. Pour établir son identification électronique, il devra se rendre auprès d’un fournisseur d’identité reconnu et certifié par l’Etat. Il s’agira d’une entreprise privée, comme les CFF, une banque ou, dans un cas théorique extrême, de Facebook, à la condition que le géant américain déplace son siège en Suisse.
Source : Le Temps