Bundesrat macht beim E-Voting vorwärts

«Nach über 200 erfolgreichen Versuchen in 14 Kantonen ist es an der Zeit, den nächsten Schritt zu machen», sagte Bundeskanzler Walter Turnherr am Mittwoch vor den Medien in Bern. Der Bundesrat hatte zuvor den Grundsatzentscheid getroffen, die elektronische Stimmabgabe künftig «flächendeckend» zu ermöglichen. Dabei gelte das Credo «Sicherheit vor Tempo», betonte Turnherr. Als Voraussetzung für die Überführung vom Versuchsbetrieb in den ordentlichen Betrieb müssen die Anbieter von E-Voting-Systemen den Quellcode ihrer Systeme offenlegen. Zudem müssen sie die sogenannte «vollständige Verifizierbarkeit» der Datenverarbeitung gewährleisten.

Die beiden heutigen Anbieter von E-Voting-Systemen – der Kanton Genf und die Schweizerische Post – hätten in Aussicht gestellt, diese Anforderung bis Ende 2018 umzusetzen. So oder so sei klar, dass es «nie ein 100-prozentig sicheres System» geben werde, räumte Turnherr ein. Das gelte aber auch für die bestehenden Kanäle der Stimmabgabe. Bezüglich der Anbieter der Systeme herrsche ein «offener Wettbewerb». Es sei nicht auszuschliessen, dass Anbieter von E-Voting-Systemen dazukämen oder vom Markt verschwänden. Die Wahl des Anbieters sei Sache der Kantone, der Bund mache nur die übergeordneten Vorgaben. Die Arbeiten an einer entsprechenden Gesetzesänderung würden noch dieses Jahr aufgenommen. Bis eine solche vom Parlament – und im Falle eines Referendums vom Volk – verabschiedet ist, wird es sicher noch zwei bis drei Jahre dauern.

Source : NZZ

La cybercriminalité se développe en Suisse

Soupçons de blanchiment d’argent en très forte hausse, enquêtes toujours plus complexes sur le djihadisme, cybercriminalité: l’Office fédéral de la police (Fedpol) a exposé vendredi les points marquants de 2017 dans son rapport annuel.

Source : RTS Info

Maudet veut plus de policiers pour lutter contre la cybercriminalité en hausse

Le président des chefs des départements de justice et police appelle la Suisse à engager 2000 policiers supplémentaires et à créer une réserve de police nationale. La cybercriminalité et les grands événements comme le WEF l’exigent, argue Pierre Maudet.

Des agents de police supplémentaires pourraient s’assurer que des mesures soient prises de manière préventives et que des plaintes dans ce cas de figure soient déposées plus fréquemment. En tant que ministre en charge de la sécurité et de l’économie du canton de Genève, il dit observer les problèmes liés à la montée de la cybercriminalité, dont le chantage.

Source : 24 Heures

Vers la création d’un “e-franc” ?

Une idée révolutionnaire, promettent les uns. Une aberration, s’exclament d’autres. Ce qui est sûr, c’est que la proposition d’introduire un e-franc soutenu par la Banque nationale suisse récemment émise par Romeo Lacher, patron de l’opérateur de la bourse suisse SIX Group, ne laisse pas grand monde indifférent.

Pour reprendre les propos articulés en janvier dernier par le conseiller fédéral et ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann, la Suisse a une occasion en or de devenir une cryptonation. A l’image de la cryptovallée zougoise, cette perspective garantirait à la Suisse de conserver son statut de hub de l’innovation tout en renforçant son attrait pour les entreprises actives dans ce secteur en pleine expansion.

L’introduction d’un e-franc ne serait alors qu’une étape dans ce long mais prometteur voyage. Les possibilités de synergies et la perspective de stimuler l’économie locale mentionnées par le président de la bourse suisse ne constituent néanmoins que les prémices de ce que pourrait apporter une telle monnaie. Liés à une identité numérique, les e-francs pourraient dès lors aussi être utilisés pour accéder à des applications décentralisées, stocker et distribuer des données sur une blockchain, et créer des contrats intelligents, afin de permettre à quiconque de participer à l’économie digitale dans une facilité encore inconnue aujourd’hui.

Source : Le Temps