‘Crypto Valley’ Zug to trial blockchain voting

Zug will allow residents to take part in a blockchain-based test vote later this month, as the Swiss city mulls whether the technology can be used on a broader scale.

The small scale consultative vote will utilise the city’s eID system, which was set up in November of last year and currently counts around 200 users. Voters will be able to vote via their smartphones by downloading the existing uPort app to register.

The move is another example of Zug’s welcoming attitude towards blockchain and the cryptocurrencies that run on the platform. Zug is already home to several blockchain start-ups, earning it the name “Crypto Valley”. The city also accepts payments for some services in cryptocurrencies.

Zug introduced its eID system to allow citizens digital access council services in a pilot phase starting last autumn. The system went further than others in use in Switzerland by putting it on the blockchain – a decentralised database that grants users full control over their data.

Source : Swissinfo

Une société suisse veut émettre des billets de bitcoins

Le bitcoin reste un objet de débat, même sur sa définition. Ce n’est qu’un actif virtuel pour les autorités, une monnaie numérique pour ses partisans. Pendant que s’affrontent les partisans et les adversaires, une start-up zougoise tente de réconcilier les deux mondes.

Tangem, dont le siège se trouve dans la crypto-valley mais également présente à Singapour, a lancé le projet qui vise à émettre des billets de bitcoins, selon un communiqué. «Le cercle se referme», constate le site financier Finews.ch. Ce dernier ajoute que, parmi les fondateurs de la start-up, on trouve l’ancien chef de la filiale d’UBS à Moscou, Anselm Schmucki, deux experts informatiques, Andrey Kurennykh et Andrew Pantyukhin et le bureau d’avocats zougois MME, spécialisé dans les cryptomonnaies.

La société cherche à améliorer «la simplicité et la sécurité dans l’acquisition, la détention et la circulation des cryptomonnaies aussi bien pour les utilisateurs sophistiqués que les nouveaux», selon le communiqué.

Le groupe Kudelski a participé à l’analyse en profondeur de sa sécurité, sous la direction de Jean-Philippe Aumasson. Tangem a partagé le code source avec la société suisse pour un audit complet du processus de sécurité, toujours selon le communiqué. Le conseiller stratégique de la plateforme est Vijay Sondhi, ancien responsable de l’innovation auprès du groupe Visa.

Source : Le Temps

Vers la création d’un “e-franc” ?

Une idée révolutionnaire, promettent les uns. Une aberration, s’exclament d’autres. Ce qui est sûr, c’est que la proposition d’introduire un e-franc soutenu par la Banque nationale suisse récemment émise par Romeo Lacher, patron de l’opérateur de la bourse suisse SIX Group, ne laisse pas grand monde indifférent.

Pour reprendre les propos articulés en janvier dernier par le conseiller fédéral et ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann, la Suisse a une occasion en or de devenir une cryptonation. A l’image de la cryptovallée zougoise, cette perspective garantirait à la Suisse de conserver son statut de hub de l’innovation tout en renforçant son attrait pour les entreprises actives dans ce secteur en pleine expansion.

L’introduction d’un e-franc ne serait alors qu’une étape dans ce long mais prometteur voyage. Les possibilités de synergies et la perspective de stimuler l’économie locale mentionnées par le président de la bourse suisse ne constituent néanmoins que les prémices de ce que pourrait apporter une telle monnaie. Liés à une identité numérique, les e-francs pourraient dès lors aussi être utilisés pour accéder à des applications décentralisées, stocker et distribuer des données sur une blockchain, et créer des contrats intelligents, afin de permettre à quiconque de participer à l’économie digitale dans une facilité encore inconnue aujourd’hui.

Source : Le Temps