De plus, en matière de TVA, le droit suisse est déjà bien en ligne avec les recommandations internationales. Pour le reste, notre pays n’a aucun intérêt à adopter des mesures unilatérales et doit plutôt militer en faveur d’un consensus multilatéral. A mon avis, la Suisse, qui dispose d’une grande expérience en matière de coordination et de répartition de l’assiette fiscale sur le plan national et international, pourrait jouer un rôle moteur dans ce dossier. Dans cet esprit, le Centre de politique fiscale de l’Université de Lausanne met actuellement sur pied un observatoire international consacré à la fiscalité du numérique afin de contribuer aux discussions au niveau global.
Source : Le Temps