La Suisse manque de moyens pour la protection des données

Les préposés cantonaux à la protection des données tirent la sonnette d’alarme: ils ne sont pas en mesure d’assurer leurs obligations légales de manière adéquate par manque de ressources. Ils réclament donc une «augmentation massive des fonds» qui leur sont alloués.

Actuellement, la protection des données dispose de 50 postes au niveau cantonal et de 26 à l’échelon fédéral, explique Privatim, la Conférence des préposés suisses à la protection des données, vendredi dans un communiqué. Selon elle, 200 postes supplémentaires sont nécessaires dans les cantons afin «d’assurer une surveillance efficace de la transition numérique de l’Etat».

«L’augmentation massive des volumes de données, la complexité croissante des systèmes informatiques et la dépendance de plus en plus grande à l’égard des technologies numériques entraînent des cyberrisques croissants ainsi qu’un potentiel d’abus de données personnelles et d’identités numériques marqué», relève Privatim.

Source : Le Temps

Le Préposé fédéral aux données se dit démuni

La réglementation actuelle date de 1993, a relevé le préposé fédéral Adrian Lobsiger lundi devant la presse. Pour s’adapter aux évolutions technologiques, l’autorité de surveillance se sert de solutions pragmatiques. Les Suisses ont droit à une protection des données moderne. La révision totale de la loi, encore pendante devant la commission compétente du National, doit donc être rapidement traitée, selon lui.

S’il approuve dans les grandes lignes le projet du Conseil fédéral, le préposé demande néanmoins que les différences terminologiques et matérielles avec le nouveau règlement européen sur la protection des données – entré en vigueur en mai – soient adaptées. Ces différences compliquent inutilement la situation juridique des entreprises et des autorités suisses, estime-t-il.

Source : 24 Heures

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