Il est maintenant possible – et rentable – d’investir dans l’économie des données, c’est-à-dire dans les activités exploitant les data récoltées par une multitude d’objets de notre quotidien. Dans un rapport dévoilé mardi, Morgan Stanley donne des conseils d’investissement, nommant les entreprises qui devraient le plus en bénéficier. Sur les 12 secteurs analysés dans cette étude, Le Temps a retenu des exemples dans trois secteurs: l’automobile, la banque et la santé.
L’économie des données atteint un niveau de maturité grâce à l’apparition simultanée de l’internet des objets, de l’intelligence artificielle, de la réalité virtuelle et de l’automatisation. Les data récoltées sont plus facilement transformées en source potentielle de revenus.
Dans le secteur automobile, les valeurs préférées de Morgan Stanley sont Continental (leader des capteurs pour la conduite autonome), l’indien Maruti Suzuki India Limited (pour sa capacité à «monétiser» des données), Hyundai, Ford, Fiat Chrysler et le spécialiste de l’intérieur des voitures Adient.
Dans le secteur bancaire, parmi les banques cotées, Credit Suisse fait partie des établissements affichant le plus de potentiel d’amélioration, et donc de progression pour le cours de son action. La deuxième banque du pays est devancée de peu par UBS dans ce classement.
Enfin, dans le secteur de la santé, Roche, Pfizer, AbbVie ou Merck font partie des valeurs préférées de Morgan Stanley. Ce domaine fait l’objet d’un affrontement entre les géants des nouvelles technologies et les fournisseurs de services pour les hôpitaux. Chantier d’envergure, l’intelligence artificielle et le machine learning permettront d’analyser les données des dossiers médicaux des patients, qui sont encore très majoritairement non structurées.
Source : Le Temps