Deux phénomènes numériques ont gagné en importance ces dernières années dans la vie politique suisse. Premièrement, l’utilisation de la vidéo comme aimant. La deuxième tendance lourde est celle du targeting mise en exergue en 2016 dans le contexte notamment du Brexit puis de l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Tous les partis présents sous la Coupole fédérale sauf le PBD nous ont indiqué utiliser le Big Data – notamment les outils proposés par Facebook Business Manager – pour cibler leur contenu promotionnel sur des utilisateurs précis.
A titre personnel, les élus fédéraux restent pour la plupart davantage en retrait sur Internet et les réseaux sociaux. Le compte Swiss Polytics qui publie des statistiques quotidiennes sur l’utilisation de Twitter – le réseau phare du débat politique – recense 141 parlementaires fédéraux abonnés à ce réseau sur 246.
Source : Le Temps