Dans le crypto-monde zurichois et zougois, Luka Müller-Studer est déjà une célébrité. Tout le monde s’arrache cet avocat dès qu’il s’agit de faire son «ICO». Son «ICO»? Les «initial coin offerings», nouveau moyen à la mode dans le monde des monnaies virtuelles pour lever des fonds, à mi-chemin entre l’entrée en bourse et le crowdfunding. Sur les six premiers mois de l’année, l’équivalent de 1,2 milliard de dollars, payés en bitcoin, en ether ou en une autre cryptomonnaie, sont venus financer des projets de start-up dans le monde, dont une grande partie en Suisse alémanique.
Source : Le Temps