Au milieu de cette période d’évolution législative en matière de protection des données, nous eussions supputé et escompté une attention particulière portée par les différents acteurs impliqués dans le processus à la thématique immanente de la succession numérique des données.
Ces données qui s’accumulent, que dis-je qui sont phagocytées et qui, bientôt, à l’instar des scories du consumérisme actuel, vont générer des questionnements quasi insolubles.
Qui va décider du sort de mes données? Qui va en hériter et comment? L’Etat prélèvera-t-il des droits de succession? En cas de conflit entre héritiers, qui va l’emporter?
Des questions infinies et importantes, car certaines données sont intimement liées à notre humanitude (santé, confession, etc.).
Source : Digital Law Clinic