En Suisse, Google vient de signer avec l’EPFL et ses applications sont aussi utilisées à Genève. Il faut être prudent, avertit un expert

Données stockées hors de Suisse

Ainsi, l’EPFL n’utilise pas la messagerie de Google, et celui-ci n’affiche aucune publicité pour tous les outils collaboratifs qu’emploie la haute école. «Les données sont stockées à l’étranger. Nous informons donc nos utilisateurs sur les données de recherche qui peuvent être traitées et stockées avec les services de Google pour être en conformité avec les contraintes légales», poursuit le responsable. Aucun Chromebook ne fait partie de l’accord.

Selon Didier Rey Marchetti, la gratuité des services G Suite pour Education n’a pas été l’argument premier. «La puissance et la simplicité des outils de Google ne sont plus à démontrer, d’autant que de nombreux chercheurs et étudiants les utilisaient déjà sans cadre légal bien défini. Nous leur proposons maintenant, sans les forcer, de les employer dans le cadre de l’EPFL.» Google n’est pas le seul fournisseur de la haute école, qui a aussi des accords avec Microsoft, pour de nombreux logiciels et systèmes d’exploitation. Le responsable de l’EPFL l’admet, «un contrat avec nous offre une belle exposition à Google pour ses produits. Mais c’est un choix en toute connaissance de cause».

Source : Le Temps

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