La Suisse face à la blockchain

La Suisse devrait prendre l’initiative de faire adopter suffisamment tôt les standards internationaux liés à la blockchain. Genève a un rôle majeur à jouer.

La blockchain gagne en pertinence, tant à l’échelle mondiale qu’au sein de l’économie suisse. La montée en puissance de la blockchain symbolise la façon dont les nouvelles technologies sont en train de changer notre monde. Il est donc vital pour les entreprises de saisir l’importance de certaines avancées technologiques et d’anticiper leur impact sur leur modèle d’affaires.

Source : Le Temps

La Crypto Valley zougoise lutte contre le blues du secteur

Malgré une année difficile, marquée par la chute des cryptomonnaies et des valorisations des entreprises, les acteurs de la blockchain gardent le cap. La mairie de Zoug continue, elle aussi, à croire au miracle de ces nouvelles technologies.

Source : Le Temps

Conférence sur l’Intelligence Economique dans le secteur bancaire du 24 janvier 2019 au GCSP

Pour ce premier événement de l’année, plus de 40 personnes se sont déplacées au Geneva Centre for Security Policy. M. Gagik Sargsyan et M. Pierre Besson sont venus nous parler de la due diligence, soit de la loi des obligations de diligence à l’égard de leurs clients (identification, clarification) qu’appliquent les intermédiaires financiers, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Ce travail d’analyse de données peut maintenant être optimisé par l’intelligence artificielle mais ne va jamais, selon M. Gagik Sargsyan, remplacer l’être humain. En effet, les données peuvent être raffinées grâce à cette dernière, mais ce serait la surestimer de penser qu’elle pourrait remplacer l’être humain. Les tâches se redistribuent peu à peu et le travail devient de plus en plus efficient.

En Suisse, la loi sur la protection des données étant floue, les entreprises ne délivrent pas facilement les données. Lorsqu’il y a un accès à ces données, il faut encore trouver ce qu’elles possèdent et être finalement capable de comprendre leur sens. Cette question de due diligence demande également une attention particulière lorsque les fonds proviennent de crypto monnaies. Celles-ci sont gérées par des blockchains, dont le transfert des données est décentralisé. Cela rend les crypto monnaies très sûres mais rend aussi difficile l’accès à leur origine. Les personnes en possession de ces monnaies sont donc considérées comme des clients plus risqués. Chaque crypto monnaie a ses spécificités et doit donc être analysée par des experts, ce qui ne facilite pas la tâche.

Après l’intervention des deux invités ainsi que les questions des participants, la soirée s’est terminée par un moment convivial de networking autour d’un cocktail.

L’EPFL a un rôle majeur à jouer en cybersécurité

Nous apportons notre pierre à cette construction, nous sommes des ingénieurs, qui sont des castors qui mettent à disposition leurs outils, via une expertise dans tous les domaines: machine learning, internet des objets, blockchain, etc. A Yverdon, la Haute Ecole d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud est excellente dans la recherche appliquée. Genève est important pour fédérer des acteurs internationaux, le WEF est aussi très actif dans ce domaine. DigitalSwitzerland est aussi utile. Nous sommes aussi en contact étroit avec nos collègues de l’EPFZ.

Concrètement, que fera le centre ces prochains mois ?

Nous avons déjà commencé l’année dernière, avec entre autres une formation d’une semaine pour sensibiliser du personnel juridique à la cybersécurité et un atelier sur la sécurité des wearables, ces appareils connectés que nous portons. Fin janvier, nous sommes responsables d’une journée Intelligence artificielle & confiance lors de la grande conférence AMLD à l’EPFL (26-29 janvier, http://www.appliedmldays.org). Ensuite, nous organisons plusieurs groupes de travail sur le sujet (identité numérique, protection de la sphère privée…) et allons aussi structurer les logiciels libres créés à l’EPFL pour mettre les plus utiles au service de la communauté.

Source : Le Temps