La technologie sous-jacente au bitcoin sert déjà pour des projets publics comme l’identité numérique à Zoug, le Registre du commerce à Genève, à Paléo ou dans la finance. Les applications possibles semblent infinies.
Une étude réalisée par IBM en Suisse en mars dernier avait montré que la plupart des entreprises suisses s’intéressaient à cette technologie, en particulier dans le secteur des transports et de la distribution. L’axe? «Dans l’immédiat, simplifier les processus pour faire des économies et, à long terme, développer de nouvelles sources de revenu, basées sur de nouveaux modèles d’affaires rendus possible par la blockchain», poursuit le spécialiste. Considérée comme aussi révolutionnaire qu’Internet à ses débuts, la blockchain captive aussi en Suisse.
Source : Le Temps
La Suisse est dans le top 3 mondial pour la blockchain
La Suisse, et plus particulièrement Genève, se situe parmi les leaders mondiaux. D’abord parce que tant le secteur public que le secteur privé prennent de nombreuses initiatives. Dubaï et le Royaume-Uni ont élaboré des stratégies blockchain, ce sur quoi Genève travaille aussi. Je pense que la Suisse est dans le top 3 mondial. De plus, beaucoup d’acteurs majeurs viennent en Suisse pour se financer, via des ICO [nouveau moyen pour lever des fonds, à mi-chemin entre l’entrée en bourse et le crowdfunding, ndlr]. Un tiers des dix plus grandes ICO ont eu lieu en Suisse, qui est un terreau très fertile pour la blockchain. Nous devons garder cette place de leader mondial, je suis très optimiste.
Source : Le Temps