Depuis l’éclatement de l’affaire Snowden, en 2013, qui a révélé les détails de la surveillance de masse des services américains et britanniques, les Suisses savent qu’ils n’échappent pas non plus à l’écoute et l’observation de leurs données les plus intimes.
Que ce soit par la station d’écoute de Loèche, les opérateurs téléphoniques, internet, les communications transatlantiques via le câble ou la collaboration des services d’espionnage, rien de ce qui s’échange entre citoyens et sociétés suisses n’échappe aux agences gouvernementales américaines ou britanniques.
C’est ce que documente, dans un rapport d’une vingtaine de pages, la Digitale Gesellschaft, qui réunit le Chaos Computer Club, le Parti pirate Suisse, l’association Droitsfondamentaux.ch ainsi que des juristes spécialisés dans la protection des données.