http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2fd9013e-adbc-11e2-b66a-b670ab44db9e#.UoY-n2R4ZUg
La conséquence naturelle d’une paresse législative dans ce domaine serait un ultérieur dommage de réputation pour notre pays
Les récents «Offshore Leaks» ont contribué à mettre à nu le système des sociétés-écrans, l’instrument principal de la nouvelle criminalité économique. La Suisse doit-elle mieux réguler les sociétés-écrans?
Les dernières estimations annuelles sur les flux financiers illégaux s’accordent sur un chiffre d’environ 20 trillions de dollars à l’échelle planétaire, évasion fiscale incluse. Selon un récent rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, un flux illégal d’environ 1 trillion de dollars proviendrait des pays en développement. Une simple proportion nous indique donc que ce sont les pays «riches» qui produisent environ 95% de ces flux. C’est aussi dans ces pays que les sociétés-écrans sont le moins contrôlées («Les supermarchés des sociétés-écrans», LT du 23.11.2012).