Des policiers s’intéressent de près au Centre islamique des Eaux-Vives, qui a déjà été au cœur de polémiques. Ils sont mandatés par le SRC
L’affaire remonte à la fin de l’année dernière. Un voisin du Centre islamique des Eaux-Vives, dirigé par Hani Ramadan, reçoit un jour une étrange visite. Un policier frappe à sa porte et lui demande de pouvoir utiliser son appartement pour surveiller le centre, ce qu’il refuse. Voilà qui relance le sensible débat autour de la surveillance des mosquées et des lieux de prière musulmans, dans un contexte déjà tendu. Et qui n’est pas sans rappeler l’opération «Memphis» et l’affaire de la «taupe» Claude Covassi, au cœur d’une polémique qui éclata en 2006.