La police du futur débarque avec des algorithmes qui prédiraient les crimes. Vaud ne veut pas de ces logiciels. D’autres polices ont franchi le pas.

Pouvoir prédire où et quand un crime va se produire pour l’empêcher plutôt que de courir après son auteur après-coup. Fantasmée par la science-fiction, notamment dans le film Minority Report – où des êtres humains mutants voient littéralement les crimes à venir et permettent ainsi l’arrestation de leurs auteurs avant qu’ils ne sévissent –, la prédiction des crimes serait-elle en passe de rejoindre la réalité ?

C’est en tout cas ce que suggère la future ex-députée Lena Lio (UDC), qui interpellait l’Etat en ce sens courant février. Mais plutôt qu’à des mutants prophètes un rien effrayants, l’élue en appelle à la technologie, portée par les données qui jalonnent toujours plus le monde et par l’intelligence artificielle. «A l’heure du big data, des algorithmes performants existent pour relier des données de sources multiples. Leur utilisation de plus en plus intensive dans le domaine commercial devrait inciter à leur trouver d’autres utilisations fructueuses, en particulier dans le domaine de la sécurité», développait l’élue, déplorant le fatalisme du «on ne peut rien faire tant que le crime n’a pas été commis».

Source : 24 Heures

Leave a Reply

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.