La Suisse officielle ne tombe pas des nues après les attentats de Paris. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a déjà le terrorisme islamique sur son radar depuis de nombreuses années. En 2012 cependant, le danger lié à Al-Qaida était considéré comme moyen, derrière l’extrémisme de gauche ou le PKK. Avec l’avènement de l’Etat islamique, tout a changé. Dans le dernier rapport 2015 du SRC, les partisans du djihad sont considérés comme le risque numéro un, sans aucun équivalent.