Les parlementaires suisses souhaitent que Berne réagisse aux écoutes menées par les services de renseignements américains à Genève. Si l’UDC pourrait envisager de suspendre l’application de l’accord bancaire FATCA, le directeur de l’Institut d’études stratégiques propose au Conseil fédéral de s’entretenir en dialecte haut-valaisan.
Plusieurs parlementaires demandent que Berne convoque l’ambassadeur des Etats-Unis et se fende d’une note de protestation contre les écoutes menées par les services de renseignement américain à Genève.
Si l’UDC pourrait envisager de suspendre l’application de l’accord FATCA, le directeur de l’Institut d’études stratégiques Albert Stahel propose une autre alternative pour le moins insolite. Dans une interview accordée à la “Neue Luzerner Zeitung”, il propose aux Conseillers fédéraux de s’entretenir de leurs dossiers sensibles en… dialecte haut-valaisan.
L’idée n’est pas nouvelle. “Lors de la deuxième guerre mondiale, les Américains ont utilisé le Navajo, une langue amérindienne, pour communiquer. Les Japonais n’y comprenaient rien”, rappelle-t-il, avant de conclure: “Si les Suisses utilisaient la même stratégie, les espions capituleraient en premier”.