Depuis ce printemps, on sait que les hôtels qui ont abrité les négociations sur le nucléaire iranien sur les bords du Léman au début de l’année avaient été la cible de cyberattaques. Le Ministère public de la Confédération avait même ouvert une procédure pénale. Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur la façon de procéder des pirates. Ils se seraient infiltrés via notamment les caméras de surveillance, raconte le «Tages-Anzeiger» lundi.
L’alerte avait été lancée par l’entreprise de sécurité informatique Kaspersky qui avait indiqué, lors d’une conférence de presse en juin, avoir découvert un virus-espion très sophistiqué qui aurait touché des hôtels ayant accueilli les négociations, soit l’Intercontinental et le Palais Wilson à Genève, le Beau Rivage à Lausanne ou le Royal Plaza à Montreux.