Pour Alain Chouet, ex-chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE en France, les services de renseignement en Europe n’ont pas connu une hausse d’effectif proportionnelle au nombre de personnes à surveiller.
Les attentats du 13 novembre à Paris posent une nouvelle fois la question de l’efficacité des services de renseignement, étant donné que parmi les kamikazes, deux d’entre eux étaient connus des forces de l’ordre et que la police turque avait averti la police française.
Or “le dispositif de renseignement actuellement en France, et toute l’Europe, était adapté aux menaces terroristes des années 80-90”, indique Alain Chouet lundi dans l’émission Forum. Un dispositif qui mettait en jeu “quelques dizaines, ou au maximum quelques centaines de personnes qui n’avaient pas du tout de vocation kamikaze”, précise-t-il.