En février la FINMA (l’autorité réglementaire suisse) a édité un rapport soulignant le risque aggravé de blanchiment d’argent via l’usage du Bitcoin et réclamant par conséquent des précautions accrues. La chose tranchait avec une position plus conciliante exprimée durant l’été précédant notamment du fait du poids marginal du Bitcoin. Or, en mai, un nouveau rapport consacre un long développement au Bitcoin, à l’implantation de machines de type ATM et à leur inscription dans l’industrie du transfert d’argent. En bref la FINMA propose de considérer toute opération sur le Bitcoin comme un transfert d’argent et donc d’imposer l’identification à partir du premier franc suisse sur chaque transaction.