Les start-up blockchain se multiplient en Suisse

La Suisse romande et surtout Genève ont vu éclore en deux ans une douzaine de jeunes pousses technologiques. La multiplication des ICO (Initial Coin Offering) augure un vrai boom.

«Entre les start-up qui se fondent sur une application basée sur la blockchain et celles qui emploient cette technologie, elles sont sans doute plusieurs dizaines.» C’est à Genève que se concentre cet essor grâce à l’activisme du conseiller d’Etat Pierre Maudet et de Nicholas Niggli, nouveau directeur de l’innovation et à l’ouverture de Fintech Fusion. Vaud, qui s’interroge sur la stratégie à adopter, semble en retard en la matière.

La perspective d’une ICO justifie aussi la présence de Robert Zaremba en région lémanique. «La Suisse romande reste très en retard par rapport à Zurich en matière de développement des affaires. Mais elle est idéale pour une entrée en bourse. Si l’on nomme la région de Zoug la Crypto-Valley, Genève devrait mériter le surnom de Crypto-Wall Street», prétend le jeune ingénieur polonais.

La Suisse est très majoritairement saluée pour son ouverture envers les ICO, notamment depuis qu’elle en a précisé le cadre le 29  septembre dernier. Au point qu’elle occupe le 2e rang mondial, juste derrière les Etats-Unis, avec 550 millions de dollars émis durant les seuls neuf premiers mois de 2017.

Et les demandes de cotation se bousculent, au point que le régulateur, «sous-équipé en personnel, n’arrive pas à suivre la demande», comme le souligne Vincent Pignon. C’est bien une nouvelle vallée de l’innovation qui se crée, en direct sous nos yeux.

Source : Bilan

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