Guy Parmelin imagine une école de recrues dédiée à la cybersécurité

http://www.rts.ch/info/suisse/8472162-guy-parmelin-imagine-une-ecole-de-recrues-dediee-a-la-cybersecurite.html

L’armée suisse doit renforcer sa cellule dédiée à la cybersécurité, plaide le ministre de la Défense Guy Parmelin, qui souhaite tripler d’ici 2020 le nombre de personnes qui luttent contre les attaques informatiques.

Neue Bedrohungen: Verteidigungsminister Parmelin denkt über Cyber-RS nach
https://www.schweizamwochenende.ch/

One thought on “Guy Parmelin imagine une école de recrues dédiée à la cybersécurité

  1. Tout à fait d’accord avec la nécessité d’améliorer nos capacités de cyberdéfense, mais en commençant par le début, à savoir de mettre en place des cursus universitaires, inter-collaboratif à l’international, avec les HES et EPF, sur la Cybersécurité et la cyberdéfense. Combien formons-nous d’experts par années ? Pas trouvé en Suisse romande ! Etranger devenu Suisse moi-même, je ne suis pas contre l’importation de main d’oeuvre étrangère. Je suis moi-même devenu plus Suisse que certains, mais ce n’est pas automatique. De plus, si c’est pour les enfermer dans le secret, et ne pas partager leurs connaissances, cela ne nous servira finalement pas à grand chose.
    La cyberdéfense doit être pensée en mode global et en collaboration internationale, avec les solutions contributives et des approches open source. La transparence sur les activités de sécurité interne ou externe doit être une règle, même si une carence doit la limiter pour les besoins évidents et immédiats d’actions nécessitant la discrétion, et si des “recettes” doivent être maintenues sous “NDA” pendant un temps. Le secret ne doit jamais être une situation “permanente”, comme dans d’autres pays, dont les modèles sont à fuir.
    Nous avons besoin d’intelligence, plus encore dans la cyberdéfense, et cette intelligence ne se crée que dans son partage.
    Nous avons aussi besoin, d’une force de frappe numérique, et ma proposition d’un botnet open source et d’installation volontaire, avec des modules de nettoyage des bots “criminels”, comme un programme SETI, mais destiné officiellement à la cybersécurité, fait bien rire mes collègues informaticiens.
    Pourtant, pour lutter contre des botnets, et une cyberattaque, les contre-botnets ne sont-elle donc pas aussi des armes nécessaires ? Elles peuvent aussi servir à assurer des frappes numériques, moins dévastatrices que des drônes (quoique), mais parfois plus efficaces.
    La condition est toutefois d’une gouvernance internationale, d’intérêt public, et non assujettie à d’autres choses, que des actions reconnues. Et même si nous n’y arrivons pas, d’essayer est au moins un terrain d’exercice pour apprendre.

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