Extrémiste, djihadisme et armée

Un responsable du PNOS, parti d’extrême droite, vient d’obtenir le grade de lieutenant à l’armée. Le Département fédéral de la Défense affirme pratiquer la tolérance zéro vis-à-vis des extrémistes, mais les exclusions ne se font en principe que si des infractions pénales ont été commises.

De futurs djihadistes dans l’armée suisse? C’est plus que probable. Contacté, le Département fédéral de la Défense refuse de préciser combien parmi les 76 «djihadistes suisses» recensés par le Service de Renseignement de la Confédération (SRC) ont fréquenté l’armée, voire auraient gravi les échelons hiérarchiques. Mais sur les 10 cas annoncés au Service spécialisé «Extrémisme dans l’armée» en 2015, aucun ne concernaient des agissements violents ou des incidents mettant en cause la sécurité, tient à préciser le DDPS. Il s’agissait principalement d’informations concernant une possible radicalisation, par exemple sur la base d’informations diffusées sur les réseaux sociaux. «Les cas pertinents ont été annoncés sans délai aux autorités de police civiles».De futurs djihadistes dans l’armée suisse? C’est plus que probable. Contacté, le Département fédéral de la Défense refuse de préciser combien parmi les 76 «djihadistes suisses» recensés par le Service de Renseignement de la Confédération (SRC) ont fréquenté l’armée, voire auraient gravi les échelons hiérarchiques. Mais sur les 10 cas annoncés au Service spécialisé «Extrémisme dans l’armée» en 2015, aucun ne concernaient des agissements violents ou des incidents mettant en cause la sécurité, tient à préciser le DDPS. Il s’agissait principalement d’informations concernant une possible radicalisation, par exemple sur la base d’informations diffusées sur les réseaux sociaux. «Les cas pertinents ont été annoncés sans délai aux autorités de police civiles».

Source: Extrémiste et à l’armée, le cocktail explosif – Le Temps

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