L’EPFL se positionne dans le machine learning

Le Temps: Comment l’EPFL est-elle positionnée dans le machine learning?

Marcel Salathé : Nous sommes bien placés, mais nous pouvons faire encore mieux. Nous avons des facultés de classe mondiale dans ce domaine. Désormais notre but est de faire davantage. Cela ne concerne que l’informatique et il y a des applications dans de nombreux domaines. Par exemple, j’utilise le machine learning dans le domaine de la santé. Nous travaillons sur de vastes bases de données provenant par exemple de Twitter, et cette tâche serait impossible à accomplir sans le machine learning. Tous les résultats que nous obtenons, c’est grâce à cette technologie.

Peut-on imaginer que le machine learning va apparaître dans tous les cursus proposés par l’EPFL?

Ce sera le cas pour une grande part des études. Nous introduisons désormais le machine learning beaucoup plus tôt dans les cursus. Les diplômés en physique ou en chimie, par exemple, auront des notions solides de cette technologie, qui leur sera ensuite extrêmement utile. Le cursus de l’EPFL uniquement en machine learning affiche quant à lui complet et ce week-end, il y avait des listes d’attentes pour plusieurs ateliers spécialisés. C’est dire l’intérêt des étudiants pour cette technologie, qui irradie potentiellement l’ensemble de la recherche et de la société.

Quelle est l’importance du «Swiss data science center» que vous avez lancé en 2017?

Elle est capitale. Ce service a été lancé en 2017 avec l’EPFZ, et attendez-vous à ce que de nombreux partenariats soient lancés avec des entreprises. Ce centre de données sera capital pour créer des applications liés au machine learning, et pas seulement pour des activités de recherche.

Source : Le Temps

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